Le Toréador

Cet ouvrage marque ma première mise-en-scène personnelle dans une maison d’opéra. Jean-Louis Grinda, alors directeur de l’Opéra Royal de Wallonie, m’avait fait confiance pour une version non traditionnelle de l’opéra-comique d’Adam.

En effet, les références prévues pour apporter du sens aux scènes de la pièce – des citations à la flûte – puisque le jeune premier est flûtiste – présentes dans l’ouvrage étaient des thèmes issus du répertoire de l’Opéra Comique de la première moitié du XIXème Siècle.

Désormais, ces références sont totalement obsolètes et incompréhensibles pour le public – car aucun des thèmes des ouvrages (alors célèbres) cités par Thomas Sauvage, le librettiste, ne peuvent faire sens pour le public contemporain, ces opéras n’étant largement plus au répertoire d’aucuns théâtres. J’ai donc conservé l’architecture initiale de la comédie, respecté le principe d’écriture en vers, et redirigé toutes les références vers des citations de la Carmen de Bizet – dont tout public d’opéra connaît les thèmes – et imaginé une histoire à partir du titre, Le Toréador…

Et le premier toréador auquel on pense est bien entendu Escamillo… aussi ai-je imaginé une suite à Carmen, quarante ans après le drame, mettant en scène Escamillo, qui a financé un film à sa gloire, lequel film doit être présenté à l’occasion du voyage inaugural du Titanic…

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